Le Caillé Doux de Saint-Félicien
Saint-Félicien

Le Caillé Doux de Saint-Félicien

Architecture
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L’Ardéchoise version Gravel, ça vous tente ?

Nous sommes ici au cœur du territoire de la fameuse cyclosportive et donc on ne va pas vous le cacher : ça grimpe, ça grimpe, ça grimpe !



Au départ du village de St Félicien, les pistes gravel sont techniques mais les points de vue à couper le souffle. D’un côté les montagne ardéchoises et de l’autre les Alpes et les parois abruptes du Vercors !

Immersion totale en pleine nature, au coeur des montagnes, et l’on ressent une déconnexion des plus totales. Un véritable sentiment de liberté et d’apaisement.

Prenez le temps de découvrir le fromage de chèvre local, le caillé doux, lors d’une pause douceur dans ce monde de brutes !

Les 9 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Saint Félicien et son église

    On retrouve des traces écrites du village de St Félicien dès le Xème siècle. Les moines de la collégiale de St Barnard (Romans sur Isère) viennent y fonder un prieuré. Le village s’est développé autour de la chapelle de ce prieuré qui deviendra église paroissiale. Poussez la porte de l’église pour en découvrir l’intérieur. Le chœur est un bel exemple du premier art roman - XIè siècle. Le bas-côté sud a été en partie détruit et reconstruit à la fin du Moyen-âge. Il est d'un style plus sobre avec des arcs brisés.
  • Point de vue

    Point de vue

    Dans la descente, vous avez sur votre droite une belle vue sur le village de Pailharès, perché au dessus de la Daronne.
  • Histoire

    Pailharès

    Pailharès fut probablement fortifié dès l'époque romaine. Pendant l'époque carolingienne, Pailharès s'étendait sur une superficie beaucoup plus importante mais il est difficile à ce jour d'en cerner les contours. Dans son article sur la commanderie des Antonins d'Aubenas, le docteur Francus (alias Albin Mazon) mentionne une commanderie de « Pailharès » comme dépendant de la commanderie d'Aubenas. Pailharès devint une enclave du Forez en 1296. Elle fut rattachée au Vivarais lors de la Révolution française. La commune de Pailharès a subi un important feu de forêt sur le Sardier en 2003, provoqué par la foudre. Source Wikipédia
  • Géologie

    Le "chevelu" de la Daronne

    La commune de Pailharès est située sur la partie haute du bassin versant de la Daronne. Le bassin versant est l'ensemble du territoire qui recueille l'eau pour la concentrer dans une rivière et ses affluents. C'est une sorte d'entonnoir dans lequel s'engouffre tout le chevelu (ensemble de ruisseaux) de la rivière. Il a donc des frontières : les lignes de partage des eaux qui suivent naturellement la crête des montagnes. Les précipitations qui tombent sur un versant de la montagne se concentrent dans les ruisseaux pour finalement rejoindre la Daronne qui elle même alimente le Doux, affluent du Rhône. Elles peuvent également s'infiltrer dans la roche et former des nappes souterraines, ressortant sous forme de nombreuses sources alimentant les ruisseaux.
    Sur place, on repère très facilement ses nombreux ruisseaux grâce à la présence d'une végétation spécifique (aimant particulièrement l'eau) : des végétaux hydrophiles. Pour n'en citer que quelques uns : le roseau, le bouleau facilement identifiable à son écorce blanche, l'aulne ou le saule.
  • Point de vue

    Point de vue

    Panorama sur la vallée de la Daronne et les Alpes.
  • Histoire

    Basilique de Lalouvesc

    Edifice religieux remarquable, cette église est la troisième qui fut construite à Lalouvesc. En 1640, celui qui deviendra St François Régis décède à Lalouvesc. Le pèlerinage pour se rendre sur sa tombe prend une telle ampleur au fil des années que l’église dont dispose le village est rapidement saturée. On fait alors appel à un architecte lyonnais : Pierre Bossan. Fortement marqué par l’orient dans son histoire personnelle, il se lance dans la construction d’une cathédrale Néobyzantine qui sera achevée en 1877. Pierre Bossan construira par la suite la basilique de Fourvière à Lyon.
  • Histoire

    Saint Régis à Lalouvesc

    Ranimer la foi catholique dans les montagnes du Vivarais, du Velay et des Cévennes. telle était la mission confiée à Saint Jean François Régis ! Ordonné prêtre en 1630 et missionnaire en 1632, "ce marcheur infatiguable parcourait 40 à 60 km par jour. Le 23 décembre 1640, par temps de tempête et de neige, il part pour ce qui sera son ultime mission dans le Nord du Vivarais. En chemin, il tombe malade. Malgré une forte fièvre, il prêche et entend les confessions jusqu'à l'épuisement. Le 31 décembre 1640, le "marcheur de Dieu" âgé de 43 ans, meurt à Lalouvesc. Il sera déclaré Bienheureux en 1716 par le Pape Clément XI, puis canonisé en 1737".

    Lalouvesc devient alors un lieu de pèlerinage et une basilique s'élève en son honneur après 12 ans de travaux. Il s'agit d'une basilique à deux clochers, issue de deux anciennes églises. La basilique définitive fut consacrée le 5 août 1877 par le cardinal Guibert, archevêque de Paris. Elle abrite les reliques du Saint et l'ensemble des vitraux retrace sa vie en image. Pour les grands évènements, le bourdon sonne et résonne à plus de 25 km à la ronde.

    Source : Topoguide "Le Chemin de Saint Régis" du Puy en Velay à Lalouvesc
  • Point de vue

    Point de vue

    D'ici, la vue s'étend à 360° : d'un côté le Mont Gerbier de Jonc (source de la Loire) et l'autre la chaîne des Alpes où trône le Mont Blanc.
  • Architecture

    Ferme fortifié de La Chaux

    Le hameau de Lachaux reste typique des hameaux du Haut Vivarais. Il bénéficie d’un habitat regroupé. On s’imagine facilement que la vie ici était organisée autour d’une vraie communauté et rythmée par les saison.

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