La Saint Régis (Lalouvesc - Sarras difficile)

Les 9 patrimoines à découvrir

• 

  Histoire

  Saint Régis à Lalouvesc

  Ranimer la foi catholique dans les montagnes du Vivarais, du Velay et des Cévennes. telle était la mission confiée à Saint Jean François Régis ! Ordonné prêtre en 1630 et missionnaire en 1632, "ce marcheur infatiguable parcourait 40 à 60 km par jour. Le 23 décembre 1640, par temps de tempête et de neige, il part pour ce qui sera son ultime mission dans le Nord du Vivarais. En chemin, il tombe malade. Malgré une forte fièvre, il prêche et entend les confessions jusqu'à l'épuisement. Le 31 décembre 1640, le "marcheur de Dieu" âgé de 43 ans, meurt à Lalouvesc. Il sera déclaré Bienheureux en 1716 par le Pape Clément XI, puis canonisé en 1737".
  
  Lalouvesc devient alors un lieu de pèlerinage et une basilique s'élève en son honneur après 12 ans de travaux. Il s'agit d'une basilique à deux clochers, issue de deux anciennes églises. La basilique définitive fut consacrée le 5 août 1877 par le cardinal Guibert, archevêque de Paris. Elle abrite les reliques du Saint et l'ensemble des vitraux retrace sa vie en image. Pour les grands évènements, le bourdon sonne et résonne à plus de 25 km à la ronde.
  
  Source : Topoguide "Le Chemin de Saint Régis" du Puy en Velay à Lalouvesc

  Plus d'informations
• 

  Point de vue

  Point de vue

  Vous apercevez Lalouvesc derrière vous.

  Plus d'informations
• 

  Point de vue

  Point de vue

  A gauche, vous apercevrez Notre Dame d'Ay où vous mènera la promenade.

  Plus d'informations
• 

  Histoire

  Notre Dame d'Ay : une vierge noire pour veiller sur l'Ay

  Dans un cadre naturel unique, faites un détour par le sanctuaire de Notre Dame d'Ay. Surplombant la rivière, des remparts gallo-romains enserrent le donjon, les vieux bâtiments du château d'Ay ainsi que la chapelle. Le site est inscrit à l'inventaire des sites pittoresques du département de l'Ardèche. C'est dans la chapelle que vous pouvez admirer une vierge noire à l'enfant, ramenée des Croisades. Il s'agit d'une statue en bois de chêne datant du 12ème siècle, classée monument historique.
  Vers 1620, le sanctuaire reçu à plusieurs reprises un jeune jésuite encore inconnu : Saint François Régis plus tard célébré à Lalouvesc. Dans la chapelle, se trouve d'ailleurs reprensentant le futur Saint au pied de la Vierge Noire.
  Aujourd'hui, Notre Dame d'Ay est un lieu de pèlerinage (15 août et 8 septembre) et de recueillements.
  
  Le site de Notre-Dame d’Ay date d’avant Jésus-Christ. Là se tenait un autel païen dédié à la déesse Isis qui attirait déjà beaucoup de monde. Situé à la jonction de plusieurs voies romaines, un fort y fut construit commandé par Aygus, l’Allobroge, qui donna son nom au territoire et à la dynastie des seigneurs d’Ay qui élevèrent dès le IXème siècle le château-fort. Celui-ci passa à la Famille de Tournon qui le remania au XVème et XVIème siècle, pratiquement tel qu’il est aujourd’hui, en bon état de conservation. Dès le début de la chrétienté, une chapelle fut construite et dédiée à la Vierge. A la fin du XIIème siècle, on y honorait une vierge noire semblable à celle actuellement placée dans la chapelle ; les pèlerins affluent. Au XVIème siècle débutent les processions des paroisses du plateau d’Annonay, venant demander la cessation des épidémies de peste ou des fléaux naturels. Source : Association les Amis de Notre Dame d’Ay

  Plus d'informations
• 

  Architecture

  Maison forte de l'Hotoire

  Plusieurs maisons fortes sont visibles dans le secteur. Probablement d’anciennes fermes gallo-romaines à l’origine ; ces bâtisses ont été fortifiées dès le Moyen Age à renforts de tours, créneaux, meurtrières… Témoins de l’importance économique des domaines agricoles, elles ont souvent été remaniées durant les guerres de religion, prisées pour leurs aspects défensifs.

  Plus d'informations
• 

  Point de vue

  Point de vue

  Derrière, beau point de vue sur la Haute Vallée de l'Ay.

  Plus d'informations
• 

  Histoire

  Château de Pestrin

  Une autre des belles maisons fortes, témoins du passé mouvementé d’Ardoix mais également de son importance dans l’économie locale.

  Plus d'informations
• 

  Histoire

  Tour d'Oriol

  La tour d'Oriol, à l'entrée des gorges de l'Ay, est ce qui reste d'un château féodal et d'un hameau qu'on appelait « le petit Annonay ». Au XIVème siècle, le site a été ruiné par une bande de « routiers ». Ce qu'il en restait a été réoccupé au XVIème siècle par un bandit venu de vernoux et nommé erard. Il a été finalement pendu à Lamastre et les villageois s'en sont vengés en achevant la destruction du site. Une partie de tour reste en souvenir. source : wikipedia

  Plus d'informations
• 

  Géologie

  Les Gorges de l'Ay

  Dès l'entrée dans le piémont rhodanien, la rivière d'Ay commence à s'encaisser. Sa vallée devient étroite, notamment à partir de Saint Romain d'Ay. Plus à l'aval, au niveau d'Ardoix, ce sont de véritables gorges, très encaissées, où la roche affleure de tout côtés. Il s'agit, et de loin, du plus grand ensemble rupestre de tous les vallons et vallées rhodaniens de l'Ardèche septentrionale. La route actuelle n'a été construite qu'à la fin du 19ème siècle. Auparavant, seul un chemin traversait ce passage emprunté cependant par l'Homme depuis sans doute des millénaires. A l'entrée de l'étroit défilé de l'Ay, sur la commune d'Ardoix, des ruines dominent fièrement l'incontournable passage vers la vallée du Rhône. En effet, un quartier surnommé le Petit Annonay, avec "les tours d'Oriol à sa tête, la tour de Munas à ses pieds, et plus bas un affreux précipice, constituait une position stratégique de premier ordre..." (Charles Albin Mazon). Aujourd'hui, il est difficile d'imaginer que le Petit Annonay était, vers 1350, une ville de 60 feux !
  
  Texte de Gilbert Cochet tiré du guide du patrimoine naturel de la région Rhône Alpes "la vallée de l'Ay" édité en 2009.

  Plus d'informations